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KS Groupe place la philantropie aux commandes

09 janvier 2025 Association, Talents
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Diplômés de l'Insa Strasbourg, Jérôme (GC 1999) et Edouard (GC 2008) entendent "changer de l'intérieur" le secteur de la construction.

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Le mouvement est lancé. En novembre, les frères Jérôme et Edouard Sauer ont commencé à transmettre gratuitement leur entreprise de promotion immobilière et de construction à un fonds de dotation.

« La transmission du capital de KS Groupe va se faire progressivement au rythme de 10 % tous les deux ou trois ans, l'objectif étant que d'ici dix ans, le fonds devienne l'actionnaire majoritaire », anticipe Jérôme Sauer, 47 ans, l'aîné des deux directeurs généraux aux manettes de ce prospère groupe familial de 170 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Un tournant que le duo a pris pour plusieurs raisons. En sanctuarisant l'actionnariat, le fonds de dotation n'appartenant par nature à personne, les valeurs fondatrices et la vision du groupe sont protégées sur le long terme en évitant les prises de contrôle hostiles. Aucun risque, par exemple, que le statut « entreprise à mission » soit remis en question. Le cap suivi pour rendre le constructeur alsacien plus responsable et réduire son impact carbone est pérennisé. « Notre trajectoire zéro artificialisation nette fera qu'à horizon sept ans, la totalité des projets dont nous sommes promoteurs partira de constructions existantes à transformer », avance Edouard Sauer, 39 ans, le plus « radical » des deux (il ne prend plus l'avion). 

Une quarantaine d'associations

Par ailleurs, les dividendes que recevra le fonds de dotation, désormais actionnaire, renforceront les actions philanthropiques que le groupe mène déjà. En deux ans d'existence, leur fonds a investi 700.000 euros pour soutenir une quarantaine d'associations.

Dotés de ressources supplémentaires, les opérations de mécénat (qui ouvrent droit à des réductions d'impôt) prendront de l'ampleur dans deux grands domaines : la protection de l'environnement et l'inclusion de personnes en situation de handicap ou en grande précarité. Ayant un frère aîné de 50 ans atteint d'autisme, les jeunes patrons sont sensibilisés au manque de solutions et de moyens pour accompagner les handicapés mentaux et leurs aidants.

 



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